
C’est à mon pique-nique d’anniversaire de mes trente ans que j’ai entendu parler de L’évasion d’Arthur ou la commune d’Hochelaga de Simon Leduc. Une amie me disait avoir du plaisir à le lire en marchant et à se perdre dans l’histoire. Je comprend son commentaire, c’est léger, amusant, humain et ça fait changement. Il y a un genre de message politique, mais sans être trop preachy. Bref, ce n’est pas renversant, mais ça reste un truc drôle dans lequel on embarque.
Pour être franc, le livre ne m’a pas laissé une impression si forte, je ne me pitcherai pas pour le conseiller à tous et toutes, mais c’est bien foutu. Les personnages sont humains, multiples et complexes et la narration leur laisse la place de manifester leurs contradictions et leurs étrangetés. Le livre peut rappeler par moment le réalisme magique par ses contacts sporadiques avec les imaginaires des différents protagonistes et sa volonté plus générale de demeurer dans une description « réaliste » d’une certaine forme de vie du quartier.
Ce n’est pas un livre extraordinaire, mais c’est un livre agréable à lire pour se changer les idées, particulièrement en ces temps de crise sanitaire et de festival de la délation. Le livre permet d’imaginer une liberté qui ne semble pas près d’advenir et c’est peut-être mieux que rien.
Le Devoir avait également publié une critique là:
https://www.ledevoir.com/lire/552489/l-evasion-d-arthur-hochelaga-brule
Pour commander, et voir la recommandation d’une libraire, c’est là:
https://www.leslibraires.ca/livres/l-evasion-d-arthur-ou-la-simon-leduc-9782896984350.html